Le gingembre, ses bénéfices pour la santé

Un peu d’histoire sur le gingembre

Les premiers écrits sur l’utilisation du gingembre en chine et en Inde remonte à plus de 2500 ans, ils l’utilisaient pour les nausées, les maux de têtes, rhumatismes et refroidissements.

Au XIIè siècle, Hildegard von Bingen, célèbre religieuse bénédictine allemande, emploie le gingembre dans des préparations médicinales antiseptiques, dans des collyres, ainsi que pour stimuler l’appétit, lutter contr eles affections de l’estomac et permettre de retrouver des forces et vitalité aux personnes faibles physiquement.

Les médecins de l’école de Salerne, la plus importante école de médecine du Moyen Âge célèbrent ainsi les propriétés du gingembre :

Au froid de l’estomac, des reins et des poumons
Le gingembre brûlant s’oppose avec raison
Eteint la soif, ranime, excite le cerveau,
En la vieillesse éveille amour jeune et nouveau.

A la fin du XVII siècle, ene France, la racine de gingembre fait l’objet d’une notice à l’académie des sciences et est ensuite décrite dans de nombreux ouvrages botaniques. A l’époque, on reconnaît ses propriétés toniques et antitoxines.

Le gingembre est maintenant inscrit dans les pharmacopées française et européenne. Il fait l’objet de nombreuses études qui permettent de valider nombre des usages traditionnels.

Pourquoi prendre du gingembre ?

Le gingembre appartient à la famille des zingibéracées originaire d’Asie tropicale. Il est cultivé en Chine, Malaisie, Inde, Thaïlande et au Vietnam. Sous peu en serre dans quelques pays européens.

Le nom Zingiber et Gingembre traduit en français découle du mot Sanskrit shringavera qui signifie en forme de bois de cerf et fait référence à la forme des jeunes pousses issues de son rhizome. Le gingembre est utilisé comme épice et condiment, ainsi que dans de nombreux compléments alimentaires.

Plus d’une centaine de composés

Autant de composés ont été identifiés dans le gingembre et certains ont été isolés.

• Les gingérols, les shogaols, zingibérènes et zingérones sont les plus spécifiques.
• Des composés plus courants comme les terpènes, des vitamines et des minéraux.

C’est aux gingérols et aux shogoals que le gingembre devrait ses principaux effets bénéfiques ainsi que son goût piquant. Ils ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Les gingérols sont les principaux principes actifs des rhizomes frais de gingembre, tandis que les shogoals sont abondants dans le gingembre séché.

La prévention des nausées et vomissements par le gingembre

Un grand nombre d’étude ont été fait sur la capacité du gingembre à prévenir les nausées et vomissements. Il agirait en bloquant certains récepteurs de la sérotonine qui interviennent dans la contraction des muscles lisses de l’estomac et de l’intestin. Lorsque la sérotonine se fixe sur ces récepteurs, elle induit nausées et vomissements.

Le gingembre peut être une aide en cas de chimiothérapie pendant la période d’aplasie.

Le gingembre a aussi son efficacité pendant les symptômes des premiers mois de grossesse.

Sur le mal des transports, l’action antiémétique est reconnue depuis les années 1980 suite à 4 études. Il diminue la sensation des nausées et diminue l’hyperactivité gastrique.

Les effets du gingembre sur l’estomac et l’intestin

Le gingembre contribue à la vidange de l’estomac, améliore le tonus gastrique et diminue les ballonnements et flatulences.

C’est souvent les perturbations du vidage gastrique qui augmente les nausées et la dyspepsie.

La dyspepsie est le terme qui regroupent beaucoup de dysfonctions digestifs et qui se manifestent par des douleurs dans la région supérieure de l’abdomen ou inconfort généralement après la prise d’un repas.

Le gingembre semblerai inhiber la croissance de l’Hélicobacter Pylori responsable de certains troubles digestifs.

Il préviendrai également les ulcérations gastriques.

Article de Naturesciencesanté Avril 2020

Découvrez notre complément alimentaire au Gingembre Bio Nat & Form